Souvent un grand désir de sauvegarde nous anime. Et c’est bien. Ce qui est encore mieux c’est de bien réfléchir à ce que l’on doit sauvegarder et comment, et ce que l’on ne doit pas sauvegarder. Et pourquoi ne devrait-on pas sauvegarder quelque chose ? Le plus simplement du monde parce que ce quelque chose a déjà sa sauvegarde…
Prenons le cas de Kerio. La sauvegarde qui est faite par Kerio est tout à fait intelligente. On peut moduler à foison les temps de sauvegarde et le fait que celle-ci soit incrémentale ou complète. On ne regrettera qu’une chose : la possibilité de pouvoir sauvegarder à deux endroits différents (j’ai déjà formulé cette requête au service concerné, mais je vous encourage à faire de même si c’est un point qui vous dérange). Et bien laissez Kerio faire sa sauvegarde particulière parce qu’il sait ce qu’il fait et le fait bien. Et évitez de le brusquer en voulant sauvegarder la sauvegarde (à la limite faire une synchronisation entre le dossier et de sauvegarde et un autre dossier sur un autre volume. Ça fait un peu bricolé, mais on est en France après tout). En programmant une sauvegarde générale sur Kerio vous risquez de corrompre les index des boîtes (ce qui est vite réparé) et les drapeaux des courriels (ce qui va vous obliger à scripter vaille que vaille).
Si PresSTORE, sauvegarde parfaitement les base de données, il sera aussi fautif sur une sauvegarde générale de Kerio. Alors contentez-vous de la sauvegarde particulière de Kerio. Elle sait ce qu’elle fait. Elle.